en long en large et en travers
aussi à tort et à travers
assez traversé
assez fait le tour de ma terre
de mon rond-point intérieur
de mon ennui circulaire
un voyage qui s'épuise
autour de ma chambre aux volets mi-clos
mais fenêtre ouverte sur les ailleurs
avec la lassitude des saisons - vivement l'automne des jours
assez vu senti entendu
mais sans doute pas assez lu
et à la fois bien trop lu - tous ces livres qui donnent le vertige - si ce n'est la nausée
on pourrait en construire des demeures de papier
des châteaux de livres en veux-tu en voilà
des palais de lettres à perte de vue
tout s'écroulerait au premier déluge
et tout ce monde qui écrit - toutes ces écritures
romanesques intellectuelles fictives auto-fictives fantasy polar essai haïku poésie etc. etc.
ça fait quelque chose
ça ferait un grand feu de joie
J'ai donc bien assez voyagé
de l'est à l'ouest du nord au sud
depuis ma terre du dedans
depuis mes adagios
vieilles histoires tant de fois réécrites
et qui n'en finissent pas de se traduire
maintenant j'explore le passage
et les limites du temps
dans un corps à corps avec une atmosphère
car le chant du monde n'a pas besoin de mots
en fin de compte
De vertiges en écœurements, le mots nous ouvrent ou nous ferment.
RépondreSupprimerCalme et contemplation (de petites diètes aussi) préservent leur fraîcheur.
Les placer à la fraîcheur de l'ombre peut-être... et peut-être arrêter cette super production de livres. Bien sûr, il y en a à foison, et pour tous les goûts... mais combien d'invendus ?
SupprimerChère Poétesse, je suis la dame qui a fait un quiproquos de texte, j'ai écoute la référence ajouter par Monsieur la couleur d'Aencre JJ.
RépondreSupprimerJe n'avais pas eu le temps de tout regarder et entendrede sa chronique.
Je viens de découvrir le texte des "Odes de Pessoa". Tout autre travail;
je tenais à m'excuser de ma réaction sur votre commentaire. qui colle parfaitement quand on a écouté le travail proposé par JJ.
la vie de ce fait, m'a permis rencontre votre très beau travail.
On dirait d'ailleurs une petite fille de Pessoa.
Bonjour chère Frankie Pain, pas d'inquiétudes. Les quiproquos sont la norme :-)
SupprimerJe vous remercie vivement de votre message et de votre visite ici. Mais je ne suis guère poétesse, encore moins avec un grand P, comme Pessoa :-)
J'écris un peu, c'est déjà ça.
Belle journée à vous.
Tres chère Elly, je suis ravie de votre petit mot chez –JJ,
RépondreSupprimeret celui de chez vous.
Cela m'a permis de relire votre long , beau , terrible poème
ILs doivent absolument se dire, se faire entendre , vibrer
"maintenant j'explore le passage" vous
Bravo
Vos mots ont de la colonne vertébrale
ENFIN quelqu'un qui ose parler du dedans
C’est pas mince, c'est une mappemonde.
Ils permettront à des êtres chevillés à des question existentielles fondamentales, de partager c'est la qualité du propos , comment vous nous donnez envie de vous lire qui m'a fait vous appeler la petite fille de Pessoa.
Surtout ne vous en privez pas d'écrire.
je viendrais vous lire dés que je ferai la visite des amis du blog .
Je suis un artiste dramatique interprète des mots mon plus grand plaisir est de faire des lectures pour France Culture,
Je verrai bien une bonne lectrice vous lire. Ou vous !
Je viens de traversées une vie de passage entre la vie et la mort pendant au moins deux ans.
Tous mes écrits ont été rejetés, pourtant c’était une commande . Comme quoi.
IL exigeait plus d'humour.
L'humour a son temps, L’humour en son temps
l'i intelligence déjà quand elle est nôtre.
Votre texte m'a fait du bien.
Je tenais à vous le dire.
S’il avait un peu plus de personnes explorateures du dedans, le rejet serait moins fréquents.
Je vous envoie un petit cœur avec mes deux mains , à très bientôt
Melle la poétesse avec P majuscule.
je suis contente de ce quiproquos.
Comptez sur moi si vous avez des conseils quand vous déciderez de mettre en voix, vos textes. Je me mettrai à votre disposition.
Je pense à votre mot –emphase-.
Parfois certain texte nous entraine.
le respect de la personnalité de l'auteur est obligatoire
D’où l'interprète quand l'émotion arrivait du texte, bien sur,
il l'acceptait, mais la couper tout de suite.
Pessoa n'aimait pas l'engagement du corps,
dans la lecture de ses textes, ni l'émotion "Tabuschy"
Bel été Jeune poétesse. A bientôt ELLY
.
Chère Frankie Pain,
SupprimerQue vous dire sinon MERCI !
Votre long message me touche énormément, je ne manquerai pas de revenir vers vous dès que possible (je suis déjà une lectrice discrète de vos écrits...).
Vous souhaitant une exquise journée.
Les voyages en terre intérieure ont les meilleures vibrations, celles des mondes enflammés parcourus de fresques-frissons.
RépondreSupprimerToujours un plaisir de te lire entre les lignes ;-)
SupprimerUne très belle journée à toi et à bientôt, chère Virginie.
un beau poème bilan !!!
RépondreSupprimerbesos
tilk
Merci beaucoup Tilk, de votre visite et appréciation !
SupprimerBelle journée
Bonjour,
RépondreSupprimertrès beau poème, où les états d'âme cèdent à la raison et à la sagesse, j'aime.
Bonjour et Merci !
Supprimer(Le soleil va revenir...)
Très bonne journée à vous.
Chere Elly Quelle joie de vous lire. Oui vous avez absolument raison et je viens de faire un remetciement a Gine , vous n aviez pas encore émis votre commentzire . J ai les latmes qui me picotent les yeux. De joie. Quelles wont bonnes celles ci Elly. J irai lire l edsai dont vous me parler. Nous a ons toujours besoin de ressources fines et wubtiles pour nous relever d un boum u au diable, the bad ...etc
RépondreSupprimerVous rendez vous compte Elly une i.terpretation de.Pessoa , un Uiprosuos un ambassadeurJj qui gentillement plein d assertivite me demande d etre moins radicale
Et la rencontre entre la Poetesse la petite fille de Pessoa ,j y tiens, meme si ce n est pas toujours un cadeau:il les connait les labyrinthe interieur de l être.
Merci Elly a tres bientot dans vos ecrits ou dans les votres
Je vous serre tres fort sur mon coeur. Nous portons des masque et La première Dame de wFrance l a fait en direct à la tele le z4 juillet.
Les/vos mots sont comme les vents, fougueux, colère, doux, rageurs, tendres,perdus, passagers, délicats...et surtout tellement indispensables à notre survie.
RépondreSupprimerBelle semaine Elly
:-)
Les mots souvent nous mènent en bateau ivre.
SupprimerMerci JJ et belle semaine également :-)