Puis, s'emmurer dans le silence, le retenir tout contre soi, tout contre, devenir sourd à la rumeur ambiante, briser le bruit. Couper le souffle quand tout tombe à l'eau, frissonner dans le brin d'air et renaître végétal. Donner de la voix au rien, vider la parole, ne plus dire une seule image, jeter l'encre et s'évanouir dans la nuit.
"S'évanouir dans la nuit" : ah la belle finale encore que ça va être...
RépondreSupprimerEspérons que la finale soit douce...
SupprimerAu fait, cher Marquis céleste de l'Orée, je voulais vous dire que nous attendons votre Opuscule Navrant (2nde édition) avec impatience, et que nous le lirons comme si nous le découvrions pour la première fois, en vapotant au bord du grand fleuve.
SupprimerSapristi ! Accompagnez donc cette lecture de quelques feuilles de thé Sencha, et vous m'en direz des nouvelles - du thé -, chère Elly du crépuscule vapotant.
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