Minuit dans le jardin

lundi 5 novembre 2018

L'éternel retour du déclin

Publié par elly

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Libellés : la rêvalité

3 commentaires:

Christine Saint-Geours5 novembre 2018 à 13:09
Nos eaux sont insaisissables et éternelles.
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Stéphane5 novembre 2018 à 13:44
J'aimerais décliner de la sorte.
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kwarkito5 novembre 2018 à 16:40
Quelle magie dans ce paysage saisi dans la lumière déclinante du jour
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Nous étions saltimbanques

Nous les enfants bariolés

des cités hlm

nous convoitions les sièges

des rares balançoires

nous chassions le tigre urbain

qui miaulait d'exaspération

et nous nous allongions sur l'herbe

inspirés par les nuages

Nous avions tant de rêves dans nos poches trouées...

Nous étions les rois du clin d'oeil

à la lune et aux étoiles

nous dérobions du vent

et du ciel en un éclair

nous partions à l'aventure

armés de rayons de soleil

et nous jouions avec nos ombres

chinoises au crépuscule

Nous avions tant de vœux dans nos poches trouées...

Nous étions les indiens

gardiens des grandes tours

nous déambulions pieds nus

quand les nuits étaient chaudes

nous empruntions d'autres chemins

où la surprise nous guettait

nous voulions rattraper le temps

filant comme les comètes

Et un jour, par hasard, nous nous sommes perdus de vue...

Elly

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