L'asile est toujours temporaire,
disent les ombres des fleuves et des rivières.
Un jour ou l'autre,
comme une idée qui se noie dans l'immensité,
le temps s'évanuit dans la brume.
Il n'y a plus d'asile où se réfugier,
mais un je-ne-sais-quoi-et-presque-rien,
peut-être tout un poème
qui demeure inaccessible
à la grande majorité.
Que c'est joli ; le poème évanuit l'asile, le lieu où on a trouvé refuge ; sans doute emporte-t-il dans sa mélodie et son rythme propre notre besoin de sécurité pour le transfigurer en voyage, en onde aventureuse, au fil de l'eau, au fil du fleuve pour une réconciliation inattendue.
RépondreSupprimerDémocrite
Merci cher Démocrite pour ce commentaire qui disperse quelque peu la brume et éclaire le chemin du fleuve :-)
SupprimerCette inaccessibilité, cette inintelligibilité a aussi parfois le parfum d'une mystérieuse promesse d'ailleurs.
RépondreSupprimerPeut-être ?
SupprimerMerci cher Stéphane pour ta lecture.