Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de cette époque ancienne, lorsque à la mi-automne, durant les nuits plus longues mais encore relativement douces, et à partir de la fin de l'après-midi, nous retrouvions d'autres familles pour fêter la mi-automne. Nous partagions, sans doute, quelque repas, et les mômes se baladaient ensuite avec leurs lampions de papier, éclairés par des petites bougies.
J'aimerais bien revivre, parfois, ces moments révolus. J'aimerais bien sentir à nouveau les parfums de cette enfance.
Un automne passé
un automne perdu
des images reviennent
ce cartable d'avant
qui pesait sur le dos
ce vent chaud de septembre
caressant le visage
l'écolier solitaire
et déjà nostalgique
de rien, de je ne sais
quoi, un sentiment trouble
une voix qui soufflait
il y en aura d'autres
des humeurs automnales
et des saisons des pluies
Me too...
RépondreSupprimerCes parfums de l'enfance, je les retrouve et respire de temps en temps, même si un tantinet ouatés...
RépondreSupprimerAmusant, encore une fois ! En écho, mes lectures des nouvelles de Pavese hier sur l'enfance et la nostalgie. Aurions-nous des antennes ?
RépondreSupprimerNous sommes évidemment sur la même longueur d'onde !
SupprimerJe pense d'un coup, en te lisant, à "Poupées", de Rilke, ce petit recueil de textes (Rivages poche), et à cette histoire "Samskola". Tu connais ?
A chaque fois ... cette fragrance qui me submerge à peine ai-je ouvert la porte.
RépondreSupprimerJe me retrouve alors enfant dans un mélange de joie et d'inquiétude lorsque je me retrouve dans cette grand maison pour les vacances. Bâtisse de pierre légèrement austère, demeure de mes grands parents sur l'île. Une maison de Cap-Hornier comme on dit ici.
Une semaine de septembre à vivre tous les chemins, les venelles et les bois, d'où l'on aperçoit toujours le golfe entre les branches ou les toits.
Ma madeleine s'appelle Izenah
une vraie ptite mère/mer
mor-bihan.
Belle journée Elly
Ta madeleine est très exotique, pour moi.. Merci JJ :-)
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