L'asile est toujours temporaire,
disent les ombres des fleuves et des rivières.
Un jour ou l'autre,
comme une idée qui se noie dans l'immensité,
le temps s'évanuit dans la brume.
Il n'y a plus d'asile où se réfugier,
mais un je-ne-sais-quoi-et-presque-rien,
peut-être tout un poème
qui demeure inaccessible
à la grande majorité.