dimanche 28 janvier 2024

Aux évanuissants

   L'asile est toujours temporaire, 

disent les ombres des fleuves et des rivières. 

Un jour ou l'autre, 

comme une idée qui se noie dans l'immensité, 

le temps s'évanuit dans la brume. 

Il n'y a plus d'asile où se réfugier,

mais un je-ne-sais-quoi-et-presque-rien,

peut-être tout un poème

qui demeure inaccessible

à la grande majorité.






4 commentaires:

  1. Que c'est joli ; le poème évanuit l'asile, le lieu où on a trouvé refuge ; sans doute emporte-t-il dans sa mélodie et son rythme propre notre besoin de sécurité pour le transfigurer en voyage, en onde aventureuse, au fil de l'eau, au fil du fleuve pour une réconciliation inattendue.
    Démocrite

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    1. Merci cher Démocrite pour ce commentaire qui disperse quelque peu la brume et éclaire le chemin du fleuve :-)

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  2. Cette inaccessibilité, cette inintelligibilité a aussi parfois le parfum d'une mystérieuse promesse d'ailleurs.

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    1. Peut-être ?
      Merci cher Stéphane pour ta lecture.

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