Je dérivais vers la pensée sauvage. Je faisais l'expérience de la pensée en images : celle qui ne disait mot. Une pensée silencieuse, pas bavarde. Une pensée qui n'interprète pas, qui ne définit rien. Une pensée insignifiante, une pensée imaginante, une pensée sans grammaire. Les images ont cet avantage sur les lettres : elles n'ont pas la prétention de dire quelque chose.
Dériver vers la pensée sauvage est un très bon début.
RépondreSupprimerVoilà un secret : la pensée sauvage fleurit au printemps.
SupprimerOù vont les pensées quand elles s'envolent?
RépondreSupprimervers quels inconnus ?
Se posent-elles un moment dans la cour des mots avant de reprendre leur voyage?
Cher JJ, je suis heureuse de lire ces questions sans réponses :-)
SupprimerLa pensée sauvage c'est les rêves.
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