C'est étrange, parfois, comme un seul mot suffit
Pour éveiller en elle l'amoureuse éphémère
Un mot doux, un mot tendre, et la magie opère
Désir et sentiments sur la peau qui frémit
La routine est cruelle : amertume et ennui
Sont le lot quotidien d'une vie trop austère
Elle éprouve la lettre et souvent la préfère
A la réalité : un mot qui la séduit
L'alphabet est le lit où dorment les fantasmes
Un rêve de passion linguistique en secret
Voyelles enlacées, consonnes qui s'embrasent
Désir épistolaire et amour à la ligne
Fidèle à ses pensées, infidèle au concret
Sur fond bleu foncé se détache la tête de Chèvre Natalie Clifford Barney.
RépondreSupprimerL'absence de mot non plus n'a pas suffi.
Oreilles remuantes
Bon thé.
Cher Marquis,
SupprimerTrès souvent, je suis incapable de lire entre les lignes, là où les mots s'absentent.
C'est vous dire comme je peine à comprendre votre phrase très subtile : "L'absence de mot non plus n'a pas suffi."
Un bon thé au jasmin, merci.
Belle nuit à vous.
– Ma parole d'honneur, tu es ce soir, dans le Bleu !... Et dire que, tout à l'heure, tu étais là, si tranquille, si raisonnable !... C’est à ne pas y croire.
SupprimerElisabeth :
Supprimer— Je ne sais pas expliquer pourquoi parfois la peine, les idées noires ou une mélancolie me submerge. Et rien ne va plus. Parfois une situation, un mot et peut-être même rien du tout va déclencher cela.
Je n'écoute que des chansons tristes depuis que je suis petite.
Je retiens la légère retouche du jour, marque du texte vivant, des lettres saines et sauves.
RépondreSupprimerRavie de te lire toujours, Christine.
SupprimerJ'espère pouvoir prendre du TEMPS pour te rendre visite, très bientôt.
Bien amicalement,
La lettre de l'amour arrive rarement à destination ... c'est à dire à la lecture. Il faut être lettrée ou bien lettré.
RépondreSupprimerJe retiens provisoirement ce personnage romanesque nommé "l'amoureuse éphémère".
Peut-être sommes-nous définitivement des illettré(e)s, en matière d'amour.
SupprimerLa Révolte est politique, Elly : Il y a des fripes à deux euros à BXL.
RépondreSupprimerMieux même : rejoignez la marquise de l’orée là-bas dans l’île : La marquise est partie là-bas dans l’île : — faire les soldes à Londres.
Envoyez postcard : ça fait toujours plaisir.
Dear Alf,
SupprimerSûr, je vous enverrai a postcard depuis une île post-exotique du Sud, là où vivent des montagnards en bord de mer de Chine.
(From a Persian garden)
Supprimeren vers
RépondreSupprimerde presque nuit
où les lettres s'animent
sensibles et amoureuses
du goût des mots
Merci Elly
Je l'aime beaucoup moi ce poème.
RépondreSupprimerChère Elly,
RépondreSupprimerQuel beau texte ! C'est vraiment délicieux. On se laisse emporter dans la turbulence de la douceur des sentiments , à fleur de l'être. Merci.