mercredi 30 janvier 2019

Un tableau de l'ennui.

Mille affaires m'attendent, m'obligent, me noient. Dans ces moments là, j'éprouve alors le besoin plus que vital de fuir, de partir, de quitter, de m'évader de la prison sociale. Je suis dans la mouise. Alors je repousse, je mets de côté, j'oublie un peu beaucoup, je divague, je rêve à autres choses. Je perds mon temps à écrire quelques mots. Car l'écriture est l'activité la plus inutile qui soit. Être la marionnette de son mourir-écrire, son mourécrire, de son amourécrire. Ecrire est inutile car il n'y a rien à dire tant il y a à dire : toujours la même chose.


2 commentaires:

  1. J'aime bien lire ton ennui, il ne m'ennuie pas du tout ( peut-être parce que je le connais trop bien...)

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    1. J'aime aussi lire tes ennuis poétiques !
      Belle journée,

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