je repris le chemin des bois. Le temps était merveilleusement gris et la pluie tombait, douce, bienfaisante. Elle caressait le feuillage, le visage, la rivière.
Le vent était absent, le bois était presque sombre et désert. La Nuit approchait.
Je flânais dans la pluie et le silence. Quel plaisir de marcher sous la pluie en cette fin d'été ! La saison chaude se meurt, la saison est idéale.
Croisant quelques rares coureurs de fond motivés, je pensais alors que je n'étais guère endurante, contrairement à eux. J'ai toujours manqué d'endurance. Je déteste courir. Je préfère marcher.
Et le plus agréable était de jouir des lieux vides, calmes, humides, là où il n'y avait pas l'ombre d'une âme.
Par contre, me disais-je également, je sais parfaitement courir à ma perte.
j'aime beaucoup l'humour sombre de ce billet et toutes les photos en noir et blanc
RépondreSupprimerMerci ! Comme tu peux le constater, je continue mes petites expérimentations photographiques...
SupprimerBelle journée,
En tout cas, tes ballades ne sont partagées en pure perte.
RépondreSupprimerCe joli bois, Stéphane, tu vas finir par le trouver familier.. (je le prends en photo depuis des années, tu l'as vu ; et je n'ai pas fini, je pense)
SupprimerBeau dimanche.
Si ces photos sont belles en noir et blanc, je pense que certaines rendraient bien en couleurs, la 1,2 et 5 notamment. Non?
RépondreSupprimerJe ne sais pas..
SupprimerBeau texte, belles photos. Merci et bravo.
RépondreSupprimermerci à vous !
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