mardi 4 septembre 2018

Septembre sur la Deadline

Il y a deux semaines, un vieil ami me dit que je traverse ma crise de la quarantaine. A 40 ans, il y aurait toujours une crise. J'en suis à quarante et des poussières (d'étoiles). Et je ne sais pas si la crise est longue, mais il me revient en tête d'avoir lu un jour, quelque part, que la subjectivité humaine est toujours en crise, que la crise est intrinsèquement subjectif, ou qu'il n'y a pas de subjectivité sans crise. Un truc comme ça.
La crise, la crise, la crise ! (La crise est partout : crise économique et sociale, crise migratoire, crise de la quarantaine, etc.)
Il ajoute que j'ai répondu à un appel spirituel. 
Je l'écoute, mais je suis un peu perplexe.
Nous festoyons, un repas humble et convivial. Puis nous allons fumer, pensifs, sur le balcon.
Je reprends notre discussion : tu dis que j'ai répondu à un appel spirituel, mais alors... qui m'appelle ?



2 commentaires:

  1. Vous êtes jeune encore. Moi j'anticipe celle d'après, de crise, je me sens fatigué. J'aurai un demi siècle dans six mois.

    Ca me rappelle un dialogue que j'avais eu lors d'une soiré en fin de trentaine. J'ai dit : "ça fait drôle de s'approcher de la quarantaine...", un copain qui était là répond : "oui, ça fait drôle aussi de s'en éloigner...".

    Indeed.

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    1. Ah ! La trentaine... Comme elle parait loin, déjà !

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